翻译硕士法语 样题
I.Compréhension 阅读理解(20points, 2points×10)
Texte1
Toutes les enquêtes le montrent : la couleur plébiscitée par tous
les Occidentaux, c’est le bleu. En France comme en Suisse, en
Nouvelle-Zélande, aux Etats-Unis ou en Russie, on voit la vie en
bleu ! C’est le bleu qu’on préfère ! C’est peut-être aussi pour ça que
la Terre est parfois nommée la planète bleue. Et Luc Besson a peut-
être voulu rendre hommage à cette passion du bleu en tournant son
célèbre film le grand bleu.
Il n’en a pas toujours été ainsi : longtemps, le bleu a presque été
une « non-couleur », ignorée de tous, méprisée, quasi-inexistante. En
France, par exemple, les couleurs qui comptaient, traditionnellement,
c’était le rouge, le blanc et le noir. Couleurs de vie et de mort,
couleurs de pouvoir aussi.
A partir du XIIe siècle, le bleu fait de timides percées : c’est la
couleur liée à la religion chrétienne, la couleur des rois de France, la
couleur symbolisant la sagesse et la justice. Mais rien de bien
significatif. Ce n’est qu’au XVIIIe siècle que le bleu devient vraiment
« intéressant » et aux XIXe que la mode du bleu se répand. Ensuite,
peu à peu, le bleu a pris du galon, s’est imposé, a conquis le monde
du travail, puis celui des loisirs. Pas le bleu pâle ni le bleu vif, pas le
bleu turquoise ni le bleu-vert, non, le « bleu bleu », le bleu indigo, le
bleu passe-partout.
Aujourd’hui, il a définitivement gagné. Promenez-vous et
ouvrez les yeux. C’est frappant ! A l’usine ? Les ouvriers portent un
bleu de travail. A l’école, au collège, au lycée, à la fac ? Tous en